Découverte botanique des plantes qui poussent dans le jardin de l’Abbaye mais aussi autour du collège

Nous avons tendance à qualifier de « mauvaises herbes » de nombreuses plantes car au fil des années, nous avons oublié leurs vertus nutritives et curatives. La visite des jardins de l’Abbaye et la rencontre avec la botaniste Adèle Le Berre au collège a permis à tous les élèves de 6e de les découvrir.

Certaines plantes très communes et présentes tout autour du collège ont été mises en avant comme :

  • L’ortie, plante très reminéralisante, qui se consomme en soupe ou peut même être consommée sous forme de cookies.
  • Le nombril de Vénus dont la feuille a des vertus cicatrisantes et peut se manger crue.
  • Le plantain lancéolé dont les feuilles aident à la cicatrisation d’une blessure et les bourgeons ont un goût de champignons.
  • Le géranium herbe à Robert qui est une plante astringente et peut être utilisé pour couper les saignements.

Attention néanmoins, il faut se montrer très prudent car la frontière entre la plante-médicament ou la plante-poison est très ténue. L’industrie pharmaceutique cultive et utilise les digitales pour soigner les problèmes cardiaques ou l’If dont les molécules soignent les cancers mais ces plantes ne doivent surtout pas être utilisées de façon personnelle. L’oenanthe safranée très toxique peut facilement être confondue avec la carotte sauvage.

Comme les espèces animales, le nombre des plantes diminue en raison des activités humaines, du réchauffement climatique et des dispositifs de protection existent. Ainsi cueillir une plante protégée ou tuer un animal protégé entraîne une peine équivalente qui peut aller jusqu’à 150 000 euros d’amende et trois ans de prison.

Les élèves de 6e pourront utiliser toutes leurs nouvelles connaissances pour imaginer en cours de français des potions de sorcier-e-s.

Adèle Le Berre, botaniste
Une plante commune aux nombreuses vertus : l’ortie
Cueillette autour du collège
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